L'affaire du trafic de drogue sur le cargo Junior à nouveau aux Assises


Ce lundi 17 juin 2013 s'ouvre le procès en appel devant la cour d'assises spéciale d'Ille-et-Vilaine de 11 hommes accusés de trafic de stupéfiants. Ils ont jugés par des magistrats professionnels. Le premier procès s'était déjà tenu à rennes en 2012.

L'affaire remonte à février 2008. le Tonnerre, un navire de la marine Française arraisonne un cargo battant pavillon panaméen, le Junior, au large de l'Afrique. Trois tonnes de cocaïne, jetées à la mer par l'équipage, sont saisies.

En 2012, première instance devant une cour d'Assise, spéciale, constituée de magistrats professionnels, car cela concerne la zone maritime internationale au règles de droit propres.
Cinq accuséssont acquittés, dont un des cerveau présumé du réseau. les autres ont écopé de peines de 10 à 25 ans de prison. Les commanditaires du transport, eux, n'ont pas été découverts.

L'armateur Grec du Junior a, lui, été condamné à la prison à perpétuité par un tribunal grec.

Par Stéphane Grammont 16/06/2013 source: http://bretagne.france3.fr/2013/06/16/l-affaire-du-trafic-de-drogue-sur-le-cargo-junior-nouveau-aux-assises-271389.html

Historique:

Valeur 150 millions d’euros: Le procès de ces neuf hommes - âgés de 32 à 66 ans - s’ouvre ce matin (23/01/2012) à Rennes, pour trois semaines. Quatre des accusés sont détenus depuis quatre ans. À leurs côtés, trois autres Grecs suspectés d’avoir organisé le trafic. L’un des trois, Ioannis Zogopoulos, est en fuite. Quant à l’armateur grec du Junior, Nikolaos Kornilakis, 40 ans, il a été condamné à perpétuité par la justice de son pays, en 2009 à Athènes.

Arraisonné en 2008, le Junior transportait de la « coke en stock » : trois tonnes ! Ses marins sont jugés à Rennes à partir d’aujourd’hui.

C’était le 7 février 2008, au large des côtes de la Guinée. Navire de la Marine nationale, le Tonnerre s’approche du Junior, un cargo de trente ans, battant pavillon panaméen. Du coup, l’équipage du Junior largue à l’eau 107 caisses de 30 kg de cocaïne. Trop tard. Le Tonnerre récupère la drogue et interpelle les neuf marins : deux Grecs, le capitaine et son ingénieur mécanicien ; un matelot de Guinée-Bissau, soupçonné d’avoir joué un rôle actif ; et enfin six marins du Sierra Leone, dont le capitaine en second.

Selon le juge rennais qui a instruit le dossier, le Junior avait appareillé de Freetown (Sierra Leone), à vide, fin janvier 2008. Et il avait pris livraison de la cocaïne, début février, au large des côtes brésiliennes. Produite en Colombie, au Pérou ou en Bolivie selon l’accusation, la drogue était d’un degré de pureté situé « entre 80 et 85 % ». Autrement dit, « à 50 € le gramme de cocaïne revendu, la cargaison du Junior valait environ 150 millions d’euros », estime un spécialiste.

L’importance de ce trafic international, commis en bande organisée, fait qu’il sera jugé par une cour d’assises spéciale, composé de sept magistrats, sans jurés. Les peines encourues sont criminelles, jusqu’à trente ans de réclusion. Voire la perpétuité pour les organisateurs. Verdict attendu vers le 10 février.

Michel TANNEAU.

source: http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Cargo-bourre-de-cocaine.-Le-proces-des-marins-des-Junior_39382-2035241_actu.Htm

Le Junior arriva a Brest février 2008. Il y avait au moins 16 interprètes pour l'investigation.

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La cour d'assises spéciale de Rennes examinera à partir de ce lundi l'affaire du Junior, cargo panaméen arraisonné en février 2008 par la Marine française dans les eaux internationales du golfe de Guinée avec plus de 3 tonnes de cocaïne à bord. La cour disposera de trois semaines pour déterminer le rôle de chacun des neuf membres d'équipage - un commandant et son chef mécanicien de nationalité grecque, six marins du Sierra-Leone et un originaire de Guinée Bissau - et de trois supposés organisateurs grecs dans cet important trafic à partir de l'Afrique de l'Ouest.

Sur les douze accusés, six ont été placés en détention provisoire alors qu'un organisateur présumé de premier plan est en fuite. Certains membres d'équipage qui avaient été remis en liberté pourraient ne pas être présents à l'audience. Une cour d'assises spéciale est composée uniquement de magistrats. Le 7 février 2008, un navire militaire français (le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre), renforcé par une équipe de commandos marine interceptait le Junior alors que l'équipage commençait à jeter par dessus bord une armature métallique contenant 107 caisses de 30 kg de cocaïne d'une grande pureté.

Trois jours plus tard, les autorités panaméennes renonçaient à leur compétence judiciaire au profit de la France et le Junior était alors dérouté sous bonne escorte vers Brest. Jugé dans son propre pays, l'armateur grec du navire, Nikolaos Kornilakis, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en juillet 2009. L'affaire avait abouti grâce à un renseignement des garde-côtes grecs, transmis à la France par le Service de coopération technique international de police (SCTIP) qui avait permis à l'Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) de la police judiciaire française de retrouver le navire.

Le Junior, qui se rendait apparemment du Brésil vers Alger, était surveillé depuis des mois comme un bateau suspect par la DEA (Drug Enforcement Agency), l'agence américaine de lutte contre le trafic de drogue. L'enquête de la Juridiction inter régionale spécialisée (Jirs) de Rennes devait montrer que le bateau avait été accosté après quelques jours de mer par une embarcation de 13 mètres, sans pavillon, qui avait livré les pains de cocaïne au large des côtes brésiliennes.

Verdict le 10 février 2012

En 2008, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes avait rejeté une requête en nullité déposée par les avocats de l'équipage du Junior qui dénonçaient les "conditions de détention illégales" des marins entre l'arraisonnement du bateau et leur mise en garde à vue 18 jours plus tard à Brest. Désormais, les personnes privées de liberté à bord des navires doivent être placées sous la responsabilité d'un juge des libertés et de la détention, selon une loi du 5 janvier dernier concernant "la lutte contre la piraterie et l'exercice des pouvoirs de police de l'Etat en mer".

En 2007, trois des marins grec, chypriote et chilien du Winner, bateau arraisonné en 2002 au large des Canaries qui avait transporté près de deux tonnes de cocaïne, avaient été condamnés à 20, 17 et 12 ans de réclusion par la cour d'assises d'appel spéciale de Nantes. Le verdict est attendu pour le 10 février 2012.

source: http://www.20minutes.fr/ledirect/864836/trafic-cocaine-marins-junior-devant-cour-assises-speciale

---- Ταυτόχρωνα στην Ελλάδα ...

Ανατροπή σε δίκη για 3,5 τόνους κοκαΐνης

Του Γιαννη Σουλιωτη

Ελεύθερος κρίθηκε από το Πενταμελές Εφετείο Κακουργημάτων ο 41χρονος Νίκος Κορνηλάκης, ιδιοκτήτης πλοίου με την επωνυμία Junior, που τον Φεβρουάριο του 2008 είχε εντοπιστεί να μεταφέρει 3,2 τόνους κοκαΐνης από τη Βραζιλία στο Κόνακρι της Δυτικής Αφρικής.

Ο 41χρονος είχε συλληφθεί το πρωί της 7ης Φεβρουαρίου στα γραφεία της εταιρείας του (Etterna Shipmanagement s.a) στη Λ. Συγγρού από άνδρες του Λιμενικού και του ΣΔΟΕ. Το πλοίο Junior είχε εντοπιστεί (ξημερώματα της ίδιας μέρας) να πλέει ανοικτά του Κόνακρι (Γουινέα) από ελικοπτεροφόρο σκάφος του Γαλλικού Πολεμικού Ναυτικού.

Πρωτόδικα ο Κορνηλάκης είχε καταδικαστεί σε ισόβια, καθώς το δικαστήριο είχε απορρίψει ισχυρισμό του ότι τη μεταφορά των ναρκωτικών είχε οργανώσει -εν αγνοία του ιδίου- ο αντιπρόσωπος της εταιρείας στη Δυτική Αφρική, Γιώργος Γαλάνης. Ο τελευταίος, όπως και τα υπόλοιπα μέλη του κυκλώματος, δικάστηκαν (9 Φεβρουαρίου 2012) από το Εφετείο της Ρεν στη Γαλλία, το οποίο τους επέβαλε ποινές ισόβιας κάθειρξης. Το Πενταμελές Εφετείο της Αθήνας, αντίθετα, απάλλαξε, λόγω αμφιβολιών, τον Κορνηλάκη, κάνοντας δεκτό τον ισχυρισμό του ότι είχε εκμισθώσει το πλοίο Junior σε άλλη εταιρεία (Western India Shipping and Trading Co) που ήταν υπεύθυνη για τη μεταφορά των 3,2 τόνων κοκαΐνης.

Το σχετικό ναυλοσύμφωνο (συμφωνητικό «γυμνής» ναύλωσης) συντάχθηκε στις 25 Ιανουαρίου 2008, αλλά έως την ημέρα κατάσχεσης των ναρκωτικών δεν είχε υπογραφεί -όπως θα έπρεπε- από τις συμβαλλόμενες εταιρείες. Στο δικαστήριο, ο Κορνηλάκης υποστήριξε ότι ο αντιπρόσωπος της εταιρείας του στη Δ. Αφρική Γιώργος Γαλάνης τον εξαπάτησε καθώς, παρά τις διαβεβαιώσεις του ότι το ναυλοσύμφωνο έχει υπογραφεί, αυτό ουδέποτε συνέβη. Το αποτέλεσμα ήταν η ευθύνη για τη δραστηριότητα του Junior να βαραίνει την πλοιοκτήτρια και όχι τη ναυλώτρια εταιρεία.

Η επιχείρηση διακίνησης των ναρκωτικών άρχισε να εκτυλίσσεται τον Σεπτέμβριο του 2007.

Τότε, μετέβησαν στο Κόνακρι της Δυτικής Αττικής ο παλιός ναυτικός Γιάννης Ζωγόπουλος και ο ηλεκτρονικός Σωκράτης Βάσσης, με σκοπό να εισαγάγουν από τη Βραζιλία στην Αφρική και από εκεί στην Ευρώπη ποσότητα 3,2 τόνων κοκαΐνης με το πλοίο Lucky, ιδιοκτησίας Ζωγόπουλου.

Η επωνυμία της εταιρείας του Ζωγόπουλου ήταν «Western India Shipping and Trading Co». Λόγω μηχανικών προβλημάτων του «Lucky», το αρχικό σχέδιο διαφοροποιήθηκε. Γι' αυτό, το κύκλωμα προσέγγισε τον αντιπρόσωπο της εταιρείας «Etterna Shipmanagement S.A.» Γιώργο Γαλάνη, με σκοπό να εκμισθώσουν το καράβι Junior της εταιρείας, που πραγματοποιούσε δρομολόγια μεταξύ Σενεγάλης, Σιέρα Λεόνε, Γκάμπια. Το Junior απέπλευσε στις 29 Ιανουαρίου από τη Σιέρα Λεόνε και έπειτα από τέσσερις μέρες συναντήθηκε ανοικτά της Βραζιλίας με το αλιευτικό Carolin, από το οποίο παρέλαβε τα ναρκωτικά. Τα 107 δέματα τοποθετήθηκαν σε ειδικά κατασκευασμένο χώρο (ανυψωτήρα για παλέτες) στο πίσω μέρος του καραβιού, ώστε σε περίπτωση ελέγχου, το πλήρωμα να τα έριχνε στη θάλασσα. Στις 2.30 π.μ. της 7ης Φεβρουαρίου, το Junior ακινητοποιήθηκε από πλοίο του Γαλλικού Πολεμικού Ναυτικού ανοικτά του Κόνακρι. «Το Εφετείο δίκασε με πλήρη δικαιοσύνη και αποκατέστησε την τάξη», δήλωσε η συνήγορος του Νίκου Κορνηλάκη, κ. Ανδριάνα Ζαχαρίου.

Hμερομηνία :  8/3/13

source : http://news.kathimerini.gr/4Dcgi/4Dcgi/_w_articles_columns_2_08/03/2013_513592